jeudi 19 avril 2018

Les découvertes d'avril.

J'ai envie d'essayer une nouvelle série d'articles ici, mes favoris ou bien une sélection de choses intéressantes/étonnantes que j'ai regardées ou vues sur Internet pendant le mois. Voici donc ce que j'ai retenu du mois d'avril (comme celui-ci n'est pas encore fini et pour une fois que je suis en avance, je rajouterai des choses plus tard si besoin).


MUSIQUE :

• Maud Geffray : 
Ce clip de Maud Geffray, Ice Teens, m'a glacée même si la musique en elle-même n'est pas vraiment mon délire. Voici ce qu'on en dit sur Nova : "Quelque part dans un internat isolé une jeune fille intègre une formation particulière. Le clip met en scène un groupe de jeunes filles amenées à se dépasser physiquement et mentalement. On se rend compte au fur et à mesure que le but de cette formation n'est pas vraiment celui que l'on croit. En inversant les codes et en formant les jeunes filles à se faire exécuter et non l'inverse, l'histoire nous confronte à l'absurdité de l'éducation, des pensées uniques. C'est la civilisation qui s'effondre. Elles apprennent dès lors à mourir dignement sans être effrayées en se déshumanisant totalement. Si les thèmes de ce clip résonnent bien évidemment avec l'actualité, la mise en scène en rend le contexte et l'époque insaisissables. Les questionnements que porte le clip sont intemporels."



• Hoshi : 
J'ai découvert cette révélation française du moment grâce à mon fil de recommandations YouTube (qui a bien fait les choses, pour une fois). J'ai l'impression d'entendre un mélange très cool de Melissmell et de Louise Attaque, je me sens déjà en territoire connu, j'adhère.




LIVRE :

• Origine : 

Image associéeRécemment, je me suis rendue compte que j'avais pas mal de retard sur les nouvelles sorties de mes auteurs préférés (Stephen King en tête, mais il sort trois bouquins par an alors c'est pas facile aussi). Je rattrape doucement mais sûrement mes lacunes avec le nouveau Dan Brown, Origine. Ce dernier tome fait partie de l'ensemble des aventures de Robert Langdon. Malgré une narration un peu classique et attendue, c'est toujours un plaisir d'ouvrir ce genre de romans instructifs, historiques et en même temps simples à lire. On revient un peu vers le style plus sombre du Symbole Perdu, mon tome favori, mais malgré tout Origine arrive à conserver un ton léger sans pour autant passer sous silence les dangers de l'extrémisme religieux et de l'essor des nouvelles technologies, sujets qui semblent inquiéter de plus en plus l'auteur au fil de ses romans (à raison d'ailleurs, quand on voit la tronche des actualités ...). Bref, pour l'instant c'est encore une réussite.



SÉRIES :

• Jessica Jones :

Il faut savoir que je ne suis pas très Marvel à la base, je les regarde en les prenant pour des divertissements lambda avec de jolis effets spéciaux. C'est sûrement un peu con dit comme ça, mais moi qui suis anti-manicchéisme, je vois souvent très vite les limites de ce genre de films (même si j'aime beaucoup Iron Man et Loki cela dit). Quand j'ai lu que Jessica était l'anti-héroïne parfaite, aigrie, alcoolique, cynique et un poil détestable, j'ai eu tout de suite envie d'en découvrir plus. La saison 1 est presque parfaite en tous points (sauf les fameux ralentis super moches et très à la mode en ce moment), là où la saison 2 m'a laissée un peu plus mitigée. Je détaillerai dans un autre article consacré spécialement à cette série, mais sachez juste que certaines scènes iconiques me fascinent encore. Et, très important, je n'ai jamais été éjectée de l'univers mis en place. À l'heure où les films de super-héros fleurissent de partout (un peu trop ?), je vous recommande Jessica Jones dont l'approche originale fait réfléchir.


• The Terror : 

Eh bien je dois dire que pour le moment c'est une excellente surprise, alors que je ne suis pas forcément une adepte du genre. Mais quel genre ? Car c'est bien un total mélange de genres que nous propose The Terror, caché sous un label "épouvante horreur" un peu mensonger (non ça fait pas peur, en fait). Le traitement psychologique de l'équipage est ce que je trouve le plus intéressant. Là où on pourrait nous dresser un portrait d'ensemble ou nous montrer un héros qui se distingue des autres, la série ne choisit pas la facilité et nous propose de suivre plusieurs personnages durant cette expédition particulièrement difficile. Alors oui l'histoire de la créature est très en retrait par rapport à ce qui était annoncé (paraît-il que c'était l'élément central de l'histoire, tu parles), mais l'horreur vient peut-être plus des rapports entre humains en eux-mêmes que du côté fantastico-mystique. Ça me renvoie à une citation de Stephen King que je trouve très juste : "c'est nous, les hommes, qui sommes les véritables monstres".



FILMS :

• Annihilation :

Je l'avais attendu avec impatience, le voici et la déception avec. Annihilation a fait beaucoup parler de lui, peut-être trop. Il faut dire que le trailer nous vantait de l'action effrénée et un survival de malade qui fight dans tous les sens. J'ai énormément aimé les trois quarts du film, dans lequel le casting fait un travail extraordinaire et nous montre un côté très girl power original pour ce genre de films. Mais certains éléments m'ont profondément déplu, notamment le visuel du Miroitement, très série Z, ainsi que la fin cul-cul à souhait (mais vraiment). Annihilation n'a pas su me tenir jusqu'aux dernières minutes et tend trop à pousser le délire dans une symbolique inutile et hors sujet, ce qui le rend bancal. On perd toute la solidité du scénario en quelques minutes, on trébuche dans le mélodrame ridicule, ce qui rend tout le reste du film très vain et sans aucun impact (parce que non, apparemment il n'y en a pas, allez comprendre). Ce film m'aura marquée, mais plutôt pour de mauvaises raisons.


• Jessie (ou Gerald's Game en VO) :

J'aime les scènes de huis clos (bon enfin pas toutes, mais quand c'est bien joué, ça peut être très sympa), réussir un film basé entièrement sur ce concept me pousse à une admiration sans bornes. Dans celui-ci, la culture du viol est dénoncée à travers deux épreuves que subira Jessie : les abus de la part de son père et ceux de la part de son mari, avec le lot de déni qui va avec, du côté de l'agresseur comme de celui de la victime. J'ai aimé le traitement de l'histoire qui ne se prête pas à une adaptation, ça n'aurait pas pu être mieux réussi et la mise en scène sublime l'ensemble (à l'image de Dolores Claiborne, évoqué plusieurs fois d'ailleurs). D'une histoire sombre et glauque ressort au final un message d'espoir bien salutaire en ce moment, j'en suis sortie avec les larmes aux yeux. C'est fou ce que l'actrice principale arrive à exprimer avec si peu de mots, et c'est cette force qui m'a bouleversée. Sinon grosse scène trash à la fin, je n'ai pas pu la regarder jusqu'au bout tellement c'était dégueulasse. Vous êtes prévenus.



PHOTOS PROMO :

• Westworld :
Qu'on se le dise, je suis excitée comme une puce à l'idée de découvrir (tout bientôt !) la deuxième saison de Westworld. Pour patienter, on a eu droit à de nouvelles photos promo, toutes plus magnifiques les unes que les autres. En plus, elles ne spoilent rien du tout.

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ILLUSTRATIONS :

• Fernanda Suarez :

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1 commentaire:

  1. Un beau panel culturel. Pour Annihilation je te rejoins, finalité très décevante et très classique en ne faisant que suggérer de très loin un hypothétique impact sous une forme un peu trop facile.

    Pour The Terror, pareil mauvais marketing qui hélas pourrait du coup en décevoir plus d'un. Effectivement le comportement humain lié à l'époque et aux conditions de survie est très bien valorisé. Après il manque pour moi quelque chose, une forme d'intensité, et peut-être plus d'attachement aux personnages.

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